Au petit matin, quand le soleil étend ses rayons, que les grues s'envolent vers le ciel et que les carpes se réveillent, le lac Yamagata est le plus bel endroit de la Terre. C'est là que Seï y trace ses plus jolies calligraphies, c'est là que son frère Shigeru y fait ses plus vivants origamis. Mais voilà que le daimyô déclare la guerre à son voisin. Tout homme âgé d'au moins seize ans sera contraint de se battre sous sa bannière. Shigeru devra partir et peut-être mourir. Le jeune Seï va alors tout tenter pour convaincre le daimyô de renoncer à cette guerre. En trois jours, il peindra trois calligraphies.
Trois mots pour arrêter la guerre, trois mots pour sauver son frère.
Le Mot qui arrêta la guerre est une véritable ode à la paix et à la liberté d'expression. Écrit il y a plusieurs années déjà, le texte de la talentueuse Audrey Alwett (Légendes de Troy, SinBad) résonne évidemment de manière encore plus prononcée aujourd'hui. Cinq ans après Princesse Pivoine, Ein Lee réussit le tour de force de sublimer cette histoire intemporelle grâce à ses dessins éclatants de sincérité. Une oeuvre puissante et majeure à lire par tous.
Dans une ville entièrement immergée, un vieux monsieur résiste encore et toujours à la montée du niveau de la mer. Chaque fois que l'eau atteint son plancher, il est obligé de bâtir une nouvelle maison par-dessus la précédente, si bien qu'au fil du temps son logis a fini par ressembler à une immense pile de petits cubes. Un jour, alors qu'il s'est encore une fois lancé dans la construction d'une nouvelle demeure, ses outils tombent tout au fond de l'eau. Il enfile sa combinaison pour aller les repêcher, et au fur et à mesure qu'il descend à travers ses anciennes maisons, de lointains souvenirs lui reviennent en mémoire...
Découvrez le sublime livre créé par les auteurs du film La maison en petits cubes, récompensé dans les festivals du monde entier, notamment par le prestigieux Oscar du meilleur court-métrage d'animation.
L'histoire de Hachiko est une histoire vraie, celle d'un chien qui vivait à Tokyo et qui a attendu fidèlement son maître à la gare de Shibuya pendant des années, même lorsque celui-ci ne revint pas. Il devint célèbre pour sa loyauté et fut adoré par les centaines de passants qui empruntaient cette gare chaque jour. Voici l'histoire de Hachiko à travers les yeux de Kentaro, un jeune garçon dont la vie sera bouleversée par son amitié avec ce chien si particulier.
Racontée avec simplicité, et illustrée par les superbes aquarelles de Yan Nascimbene, l'histoire de Hachiko se fera un chemin jusqu'à votre coeur et vous inspirera, comme elle a inspiré des milliers de personnes à travers le monde.
Quand on a froid, peur ou mal et qu'on est triste, on a envie qu'on nous réchauffe le coeur, n'est-ce pas ? C'est ce que le chat Rady tente de faire pour les animaux blessés du dispensaire vétérinaire où lui-même a été soigné. Pour ses plus petits compagnons comme pour les plus gros, ce chat plein d'empathie est toujours présent : il se couche contre eux, les câline et les serre entre ses pattes. Rassurés, ils trouvent alors la force de guérir.
Rady, un chat aux petits soins raconte l'histoire vraie du chat Rademenes : recueilli dans un dispensaire polonais alors qu'il était chaton et extrêmement affaibli, les soins prodigués ne semblaient pas suffisants pour le sauver. Mais alors que le personnel soignant allait renoncer, un miracle se produisit ! Le chaton reprit enfin des forces, et sa condition s'améliora. Une fois guéri et baptisé Rademenes (abrégé en Rady dans cet album), il continua de vivre dans le dispensaire. Un jour, un gros chien fut amené pour être soigné. Aussitôt, Rady vint se blottir contre lui comme s'il venait le réconforter. Cela fit sourire le personnel du dispensaire, persuadé que cela ne se reproduirait pas. Depuis ce jour, Rady continue de venir consoler les animaux amenés au dispensaire, comme s'il était lui aussi là pour les soigner.
L'histoire du « chat-infirmier » a fait le buzz sur internet ; des chaînes de télévision et des journaux étrangers sont même venus à sa rencontre. Depuis, les dons affluent, envoyés par des gens qui ont découvert l'activité du dispensaire, permettant de sauver toujours plus d'animaux. En plus d'aider à soigner ses compagnons, Rademenes participe aussi à faire largement connaître le dispensaire qui les accueille.
Deux enfants et un vieux monsieur, unis par leur passion commune du violoncelle, décident de participer au concert «1000 violoncelles» destiné à recueillir des fonds pour reconstruire la ville de Kôbe suite au tremblement de terre de 1995.
Le récit évoque en filigrane, sans que ce mot ne soit jamais employé, le traumatisme lié à toute perte : la destruction de la ville pour la fillette et le vieux monsieur, la disparition de son chien pour le garçon. La participation à ce concert va être l'occasion pour chacun des personnages de «revenir à la vie» grâce au pouvoir salvateur de la musique.
OEuvre atypique de par ses illustrations à l'aquarelle et son récit, 1000 vents, 1000 violoncelles l'est aussi de par l'histoire de son auteure. Hideko Ise, illustratrice de talent et violoncelliste émérite, s'est rendue à Kôbe après le tremblement de terre, son carnet de croquis à la main. Mais là, devant l'ampleur du désastre et la désolation, elle n'a pu retranscrire ses émotions sur le papier. Ce n'est que quelques années plus tard, lorsqu'on lui demande de participer au concert «1000 violoncelles», qu'elle a pu se libérer et écrire cette histoire délicate et initiatique.
Un album destiné aux enfants à partir de 8 ans et aux plus grands.