C'est à partir d'une série de dix aquarelles de vieilles façades de boutiques de Tokyo, qui ont rencontré un large succès au Japon auprès de nombreux médias, que Mateusz Urbanowicz, un des plus fameux dessinateurs tokyoïtes, a décidé de publier son premier livre. L'ouvrage regroupe cinquante dessins aquarellés de boutiques de tous les quartiers de Tokyo. En regard de ces dessins, Mateusz raconte les vies discrètes que ces petits commerces hébergent, les détails architecturaux qui font tout le charme de ces endroits, ce qui s'y déroule bien loin du fracas des grands centres commerciaux.
A la fin du livre, l'auteur explique sa manière de travailler et tout le matériel qu'il utilise, de façon très pédagogique.
C'est à une promenade nocturne dans l'une des plus denses métropoles du monde que nous convie le maître de l'illustration tokyoïte : Mateusz Urbanowicz.
Après le succès de son premier livre : Boutiques de Tokyo, il se remémore ici son arrivée dans la mégapole, évoque ces moments de solitude où la seule échappatoire réside dans la déambulation nocturne, telle une méditation pour mieux observer la ville.
Il évoque certains détails architecturaux, mais aussi les ambiances rencontrées, ses techniques de travail pour aboutir à cette époustouflante maîtrise du trait et de la couleur.
Un entretien, à la fin du livre, avec l'un des plus grands réalisateurs de cinéma d'animation japonais, raviera les amateurs du genre.
Le Tokaido est l'une des routes majeures du Japon, qui relie Tokyo à Kyoto depuis des siècles.
Les caractères qui composent le mot Tokaido et surtout le dernier, do/michi, que l'on peut traduire par « la voie », « la route », permettent d'en saisir le sens profond. Ce terme michi induit l'idée d'un parcours de vie, d'un apprentissage spirituel ; il est devenu la clé de voûte de ce projet.
Artistes-voyageurs, les auteurs ont suivi ce tracé historique à pied et en train, afin de déceler les traces visibles dans le paysage contemporain des 56 stations représentées par Hiroshige, éminent peintre japonais, au XIXème siècle. En résulte ce carnet de voyage, présentant les estampes de Hiroshige et les dessins et cartes des auteurs, entre immersion historique sur le Tokaido et balade graphique.
De 2017 à 2018, Julien Giry et Aurélie Roperch ont sillonné le Japon, de la banquise de Hokkaido à l'archipel tropical d'Okinawa, à la découverte de ses cent vues les plus emblématiques.
Établie par les Japonais eux-mêmes, cette liste regroupe aussi bien des paysages naturels et urbains que des sites historiques anciens ou contemporains, festivals, phénomènes naturels, chemins de pèlerinage, etc., connus ou méconnus des voyageurs étrangers. Ce faisant, elle constitue un fabuleux portrait du Japon contemporain que les deux journalistes ont décidé de restituer dans un livre mêlant images et textes, conseils pratiques et informations culturelles.
Le Japon convoque un imaginaire très riche :
Kimonos de soie, tatamis, tables basses sur lesquelles boire le thé, personnages des mangas et des films d'animation... Julien Giry et Aurélie Roperch, qui ont séjourné à deux reprises dans l'archipel nippon, ont porté leur regard sur les objets caractéristiques du pays.
Confrontant leur point de vue avec celui de l'éditrice japonaise Ayako Doi, ils ont établi une liste de cent objets, qui regroupe aussi bien des symboles nationaux et des icônes de la vie quotidienne (ingrédients, jeux, ustensiles et vêtements) que des souvenirs de voyage et des chefs-d'oeuvre d'artisanat. Loin des clichés, Les Cent Objets du Japon mêle images et textes pour proposer un inventaire curieux et amusant, intime et sincère, du pays du Soleil-Levant.
M. & Mme Shoes, photographes-voyageurs en couple en voyage, comme à la ville, partent à la rencontre du mythique fleuve Mékong, bien loin des facettes connues du tourisme. Pendant près de huit mois, de la source sacrée perchée dans l'Himalaya jusqu'au delta vietnamien, ils cheminent le long des rives du fleuve, au plus près de la population locale, pour nous transmettre aujourd'hui le témoignage d'un monde en mutation. T extes, photos et séquences BD animent ce beau-livre.
Après une longue période autarcique durant laquelle le Japon était fermé au monde extérieur, au milieu du xixe siècle, le pays ouvre à nouveau enfin ses ports aux voyageurs occidentaux qui découvrent alors un territoire figé dans le passé, éveillant leur curiosité. Les paysages y sont atypiques, les tenues traditionnelles et les coutumes étonnantes, l'architecture s'y révèle curieuse. La multiplicité des échanges entre ingénieurs, artistes et savants de toutes nationalités va de pair avec la vulgarisation de la photographie.
Des ateliers se montent et le système postal se développe en parallèle. L'art de la carte postale connaît un essor fulgurant ? : photographies, aquarelles, laques, tampons commémoratifs et timbres, ornent ces souvenirs de voyage que les Européens se plaisent à rapporter ou à expédier. A travers leur collection unique de cartes postales, Jacky Quétard et Sanae Kushibiki font parler ces documents d'époque illustrant un Japon immuable qui exercait une grande fascination sur les voyageurs occidentaux.
Aujourd'hui encore, l'esthétique et la culture japonaise aimantent le visiteur, et c'est pour mieux saisir cette civilisation que les auteurs nous donnent à voir et à lire une histoire de la carte postale japonaise colorisée.
C'est à scooter que Philippe Delord suit le tracé historique du Tokaido qui relie Tokyo à Kyoto sur environ cinq cents kilomètres. Il emporte dans ses bagages deux ouvrages emblématiques de la culture japonaise à l'époque d'Edo : le livre de Jippensha Ikku A pied sur le Tokaido et le recueil d'estampes de Hiroshige Les cinquante-trois vues du Tokaido.
Au fil de son voyage, il recherche les traces du vieux Tokaido dans le Japon contemporain, et dessine sur ses carnets les cinquante-trois étapes du trajet. Ces dessins accompagnés de textes nous entraînent sur le « chemin d'un monde flottant », entre la mémoire d'un passé qui s'efface et la réalité du Japon d'aujourd'hui.
Carnet de voyage contemporain, sur les traces du passé, Tokaido 53 est abondamment illustré.
« Comme chacun le sait, un bon carnet de croquis doit contenir deux choses : des dinosaures et des vieilles bagnoles (et dans l'idéal une navette spatiale) ! Le Japon m'a conquis et m'a o ert bien plus que cela. Ce pays est sans aucun doute le plus troublant, le plus exotique, le plus extraterrestre et kawaï que j'ai jamais dessiné... » C'est dans la pure tradition du carnet de voyage et du carnet de croquis, que l'auteur s'est employé à donner une image personnelle et fi dèle d'un Japon à la culture contrastée entre tradition et pop. Des cerisiers en fl eurs à la vision de godzilla, teinté d'humour et de réfl exions qui expriment la fascination du voyageur, ce carnet nous emmène aussi à la rencontre de tous les peuples, des samouraïs jusqu'aux cosplays, qui incarnent ce pays fascinant.