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Julliard
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Le danger n'est jamais là où on l'attend...
Chloé et Paul vivent dans une ferme isolée, au pied des Pyrénées. Ils partagent leur quotidien avec Mathieu, qui enseigne à Paul différentes techniques de chasse et de survie. Le trio a renoncé à tout confort moderne et s'est coupé du monde pour se rapprocher de la nature.
Mais la réalité ne va pas tarder à se rappeler à eux quand l'impensable se produit, plongeant le pays dans la panique. Dans cet environnement devenu hostile, le moindre événement peut avoir des conséquences dramatiques. Une mauvaise chute, un animal sauvage qui rôde, l'irruption d'un inconnu... La vie déjà précaire de Chloé, Paul et Mathieu vacille. Pourtant, leur cauchemar ne fait que commencer : ils sont loin de se douter du véritable danger qui les guette.
Avec ce roman à fort suspense psychologique, Valentin Musso mène le lecteur sur des pistes inattendues et le tient en haleine par son sens aigu du retournement de situation. -
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Le commissaire Llob revient !
En voulant empêcher la justice algérienne de gracier un dangereux psychopathe, le commissaire Llob va devoir se plonger dans l'histoire tragique de son pays et remonter jusqu'à cette nuit du 12 au 13 août 1962, où furent massacrées des familles de harkis. S'enchaînent alors manipulations, meurtres et intimidations, jusqu'à la révélation de l'enjeu véritable de ce complot diabolique.
À travers ce roman terrible et fascinant, Yasmina Khadra poursuit son implacable autopsie de la société algérienne.
Prix littéraire Beur FM Méditerranée 2005 Prix du Meilleur Polar francophone 2004 -
Octobre 1700. Dans la région si paisible des Alpes provençales, Guillaume de Lautaret, procureur de son état, se trouve confronté à de bien singuliers événements...
Qui a tué la jeune fille au capuchon rouge?
Qui a enfoncé dans la gorge du couple assassiné de mystérieux petits cailloux blancs?
Qui a cousu dans la peau d'une bête le cadavre du marchand noyé dans la rivière?
Qui a étouffé la fillette en lui plantant au fond du gosier l'aiguille d'une brodeuse?
Guillaume se passionne pour une enquête qui met subtilement au jour les fractures politiques et religieuses de l'époque. Il se passionne encore davantage pour les charmes de Delphine d'Orbelet qui se distrait de l'ennui de la vie provinciale en lisant avec passion les Contes de la mère l'Oye, dont l'auteur n'est autre que l'académicien français Charles Perrault.
Dans le feu d'une enquête que Jean-Christophe Duchon-Doris mène avec allégresse, fougue et érudition, le jeune couple va apprendre à ses dépens que les contes populaires dissimulent toujours, sous le charme des histoires à faire peur, l'irrésistible attrait de la violence, de l'érotisme et de la mort.
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Trains rouges ; 25 histoires mystérieuses pour le temps du voyage
Collectif
- Julliard
- Bibliotheque Criminelle
- 1 Mars 1990
- 9782260007531
Le thème du train, de l'itinéraire et du voyage répercuté par 25 nouvelles criminelles signées par les grands représentants de la formule policière.
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Potions rouges ; 25 histoires mystérieuses pour le temps de l'ivresse
Collectif
- Julliard
- Bibliotheque Criminelle
- 1 Juin 1990
- 9782260007678
Il y a, c'est bien connu, potions et potions. Les premières peuvent être douces, agréables, enivrantes, si ce n'est tout à fait magiques. Quant aux secondes... on les absorbe et, presque aussitôt, on a l'impression que l'univers entier va à la dérive. A croire que ces breuvages-là contiendraient quelque méchante drogue. Pour ne pas dire un horrible poison.
Dans cette anthologie, on ne trouvera que des préparations suspectes concoctées par quelques-uns des meilleurs spécialistes de la littérature criminelle, tels qu'Ellery Queen, Robert Bloch, Fredric Brown, Miriam Allen DeFord ou l'immense Isaac Asimov. Sans oublier deux ou trois auteurs-surprise comme Claude Chabrol ou Evelyn Waugh lui-même.
Autant dire que Potions rouges est un livre des plus excitants. A consommer, bien entendu, avec modération.
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Enfants rouges ; 25 histoires mystérieuses pour le temps de l'innocence
Collectif
- Julliard
- Bibliotheque Criminelle
- 1 Février 1991
- 9782260008385
Toutes les histoires réunies dans la présente anthologie mettent en scène des enfants. Mais ce sont des enfants assez singuliers : les uns sont les dignes éleves de Sherlock Holmes ou du commissaire Maigret, les autres de dangereux assassins. Et quand certains jouent à des jeux interdits, ils rivalisent d'ingéniosité macabre et d'horreur. A croire que le temps de l'innocence serait aussi celui de tous les dérèglements.
On retrouvera ici les meilleurs auteurs de la littérature policière et quelques monstres sacrés du fantastique : Richard Matheson, Ray Bradbury, Edward Hoch, Ellery Queen, Philip K. Dick, Arthur Machen, Roland Tapor, Hervé Jaouen.. Et même Alexandre Dumas en personne avec une nouvelle criminelle des plus stupéfiantes. Le malheur vient à l'homme du fait qu'il a été un enfant, écrivait Simone de Beauvoir. Avec les filles et les garçons qui traversent ce livre, on en a les preuves.
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Livres rouges ; 25 histoires mystérieuses pour le temps des lettres
Collectif
- Julliard
- Bibliotheque Criminelle
- 1 Janvier 1992
- 9782260009320
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Noëls rouges ; 25 histoires mystérieuses pour le temps de la fête
Collectif
- Julliard
- Bibliotheque Criminelle
- 1 Novembre 1989
- 9782260007005
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Une comédie policière désopilante dans la communauté juive de Paris. Un trésor d'humour yiddish.
En rentrant de voyage, Aliona, jeune médecin et religieux fervent, découvre dans son salon le cadavre de sa belle-mère, Léopoldine de Gaimonnée, tuée d'un coup d'étoile de David en plein coeur. Le bijou appartient à sa femme Rébecca. Il faut quelques heures à Aliona pour se remettre et appeler la police qui trouve assez curieux ce manque de célérité. Jakob, père d'Aliona et époux de la défunte, ne peut être joint car il est dans l'avion qui le ramène de New York où les hasards de la vie ont transformé ce communiste-photographe en dernière découverte branchée des galeries d'art new-yorkaises. Rébecca, la femme d'Aliona, est dans les bras de son amant et ne sait pas comment annoncer à son mari bien-aimé qu'elle envisage sérieusement de le quitter. Si son bijou est bien l'arme du crime, ses escapades conjugales lui fournissent un alibi en béton. Le commissaire Foular n'a rien contre les juifs (même s'il a du mal à faire la différence entre un ashkénaze et un séfarade), mais il trouve qu'il n'y a pas de raison valable d'en appeler à la Shoah pour résoudre une enquête criminelle. Il sait depuis toujours et surtout depuis qu'il exerce sa pénible profession que lorsqu'un quidam trucide un congénère, c'est toujours pour une histoire d'argent, une histoire de cul ou par pure imbécillité. Et pourtant... Et pourtant si le crime parfait n'était pas celui qu'on croit... -
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Dans l'île du métissage et de la; coexistence pacifique, Rébecca, riche héritière d'une famille de sucriers de l'île Maurice, est retrouvée morte dans sa baignoire.
Devina, la servante hindoue qui l'a élevée, veut savoir ce qui s'est passé. L'assassinat de la jeune femme fait ressurgir de vieilles rancoeurs assoupies. Des tentatives pour étouffer - l'affaire mettent te pays en ébullition. Les milieux politiques, le monde des affaires, la presse, les chefs religieux, ne peuvent rien pour endiguer les houles qui se lèvent. Rébecca devient le cri symbolique de toutes les douteurs, de toutes les couleurs.
Sa mort coule sur l'île comme un filet de sang, irriguant des violences que L'on croyait à jamais évanouies. Puis tout s'arrête. Rébecca le disait souvent : vivre dans ce pays c'est sans cesse choisir entre le mensonge qui construit la paix et la vérité qui déclenche la guerre.
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L'histoire se passe dans la cuisine... Suffit-il, en géopolitique, de grands stratèges pour décider l'ordre du monde ? Un bon cuisinier peut s'avérer être un redoutable officier de l'ombre... Le congrès de Vienne de 1814 - et ce roman - le prouvent !
Au printemps 1814, les puissances qui ont enfin vaincu Napoléon se réunissent à Vienne pour se partager l'Empire. Deux cents délégations, des milliers de participants, une quinzaine de souverains s'installent dans la somptueuse capitale autrichienne. L'affaire semble devoir se jouer entre la Russie, la Prusse, l'Angleterre et l'Autriche, mais un génie de la diplomatie va renverser les pronostics. Le Français Talleyrand devient l'arbitre des négociations. Pour circonvenir les plus réticents et les étourdir dans les fastes et les plaisirs, il engage le meilleur cuisinier de son temps : Marie-Antoine Carême (dit Antonin).
L'assassin est dans la cuisine... Antonin Carême, cuisinier des rois et roi des cuisiniers, est accusé d'un meurtre abominable, avant de prendre en main les rênes d'une intrigue policière diabolique.
Un nommé Maréchal est sauvagement assassiné à quelques centaines de mètres de la résidence d'un proche de Napoléon. L'enquête de la police autrichienne aboutit dans les cuisines de la résidence de Talleyrand, où Maréchal était employé. Tous les éléments convergent sur un suspect, a priori, insoupçonnable. Carême a-t-il tué Maréchal ? Le cuisinier proteste de son innocence. Enfermé dans sa cuisine sous ordre de Talleyrand qui a besoin de lui jusqu'à la fin du Congrès, il propose même au grand enquêteur Janez Vladeski de suivre cette affaire. Fils d'un prince et d'une Tzigane, policier atypique, Janez est intelligent, très indépendant, séducteur, il charme autant qu'il inquiète. Entre les deux hommes se tisse une estime profonde...
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En 1856, la comtesse de Castiglione, beauté fatale d'origine italienne, s'apprête à faire une entrée spectaculaire au grand bal des Tuileries, devant le couple impérial. Depuis son arrivée à Paris, elle est réputée pour faire et défaire la mode féminine au gré des caprices vestimentaires les plus extravagants. Mais ce soir-là l'enjeu est capital, car elle a pour mission de conquérir le coeur de Napoléon III.
Ebloui par la plus audacieuse robe à crinoline qu'on ait jamais vue, l'empereur succombera en effet aux charmes de cette déesse vivante. Sept ans plus tard, un jeune officier de police, Dragan Vladeski, découvre sur un chantier le corps d'une femme égorgée, portant une robe identique à celle de la comtesse le soir de son triomphe. Bientôt, d'autres cadavres, vêtus de façon similaire, surgissent aux quatre coins de la ville.
Aidé par la délicieuse Eglantine, une des " petites mains " ayant participé à la fabrication du modèle original, Dragan tente de percer le mystère de ces assassinats. Une robe, aussi mythique soit-elle, peut-elle être à l'origine d'une série de meurtres effroyables ? Sur fond de rénovation urbaine, dans une capitale éventrée par le percement des grands avenues haussmanniennes, La Mort s'habille en crinoline décrit avec minutie ce moment charnière qui fit basculer les Parisiens dans la modernité.
Une époque qui, en libérant peu à peu le corps des femmes, rendit obsolète toute une constellation de petits métiers, telles ces innombrables couturières et modistes qui, pour travailler dans des conditions éprouvantes, n'en étaient pas moins de véritables artistes. L'intrigue s'inspire de personnages réels, comme la comtesse de Castiglione et le photographe Pierson qui livra d'elle des portraits considérés comme les premières photographies de mode.
Grâce à cet admirable travail de reconstitution, Jean-Christophe Duchon-Doris nous offre un roman policier captivant, écrit dans une langue somptueuse et raffinée, à l'image de ces tenues flamboyantes, souvenirs lointains d'une gloire révolue.
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Paul Behant, lui, ne sait que faire de cette troublante découverte. Sa mère, qui lui reproche déjà vertement de l'avoir placée dans une maison de retraite, refuse absolument d'expliquer la présence d'un magnifique Walther PPK dans une de ses vieilles malles. Né dans les années 1950, Paul s'aperçoit qu'il ne sait rien de la vie de cette femme pendant la guerre. Il la croyait jeune épouse et mère d'une première petite fille, tentant, comme tous les Français, de survivre dans cette période difficile. Propriétaire désormais de ce magnifique revolver pour lequel il se prend d'un véritable attachement, Paul veut absolument découvrir la provenance de cette arme. À la mort de sa mère qui, jusqu'à son dernier souffle, refuse de s'expliquer, il décide d'en avoir le coeur net. Sa seule autre piste se trouve dans les cartes postales sibyllines qu'un célèbre alpiniste envoyait à la défunte chaque fois qu'il gravissait un sommet prestigieux. Paul part à la recherche de cet homme. Plus il en apprend sur la jeunesse de sa génitrice, plus il se persuade que cette femme - si gentille, si tendre, si drôle - a probablement vécu une terrifiante histoire d'amour qui a fait d'elle une meurtrière... Entre humour, tendresse et vertige existentiel, Walther et moi est un bel exemple de comédie à tiroirs qui n'évite pas les sujets graves.